Prochaine séance

Samedi 12 avril 2025
de 16h00 à 18h00
animation Aki

au Café-Brasserie 

Simeone Dell'Arte

10 place Camille Jullian, à Bordeaux
(RV dans la salle du fond)

Pour nous contacter:
bernard@cafephilobordeaux.fr

Faut-il se méfier du consensus ? (22 mar. 2025)

La méfiance envers le consensus provient de sa complexité et de ses ambiguïtés. Le consensus, défini comme un assentiment général, se distingue clairement du compromis, qui est le résultat négocié d’une confrontation d’intérêts divergents, et de la compromission, impliquant une renonciation à ses principes. À partir de quand parle-t-on précisément de consensus ? Suffit-il qu’une majorité relative (plus de 50 %) partage la même opinion, ou bien exige-t-on une quasi-unanimité ? … Lire la suite

La lacheté est-elle trahison ? (22 fév. 2025)

Lorsque l’on parle de trahison, il est important de définir 3 éléments: QUI est l’objet de la trahison, quel est son CONTEXTE et quelle est la RAISON. Nous questionnons la notion de « lâcheté »: mot à caractère négatif et opposé au « courage », qui rappelle la faiblesse de celui qui trahit. Mais est-ce vraiment par lâcheté que nous trahissons? … Lire la suite

Les métiers nous définissent-ils ? (15 fév. 2025)

La société et les individus accordent de l’importance au métier comme outil pour identifier, classer et connaître les personnes.
Mais quel est le lien entre le métier et l’identité?
Pour certains, le métier occupe une partie importante ou partielle de leur identité, pour d’autres, anecdotique. Cela semble dépendre de la valeur sociale ou financière du métier, mais aussi de la fierté ou la volonté que la personne a pour l’exercice du métier.
Le métier représente donc une partie de l’individu à travers les compétences et savoirs être nécessaire à son exercice.. Lire la suite

Sur la pratique philosophique

Définir ou Conceptualiser ?

En atelier philo, il arrive souvent que les participants souhaitent commencer par établir des définitions. Certes, cela permet de s’assurer que l’on parle bien de "Définir ou Conceptualiser ?"

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Qu'est-ce qu'un Café-Philo ?

L’examen des opinions par l'échange des arguments

Dans la tradition des cafés-philo lancés en 1992 par Marc Sautet*, c’est une discussion philosophique se déroulant généralement dans un café, et donc ouvert à toute personne qui souhaiterait s’y joindre. Mais ce n’est pas une discussion de « café du commerce » où les opinions s’entrechoquent sans se corriger.
C’est une discussion réglée, par un animateur, où l’on mène collectivement une enquête dont le but est d’élucider une question choisie en début de séance.
Chacun peut y contribuer par ses idées, considérées ici comme des hypothèses, qui sont ainsi mises à l’épreuve par les arguments des autres participants.
Ce n’est donc pas un débat d’idées où chacun viendrait pour convaincre les autres de la justesse de ses propres opinions.
Ce n’est pas non plus une mini conférence sur un sujet de philosophie qui serait suivie d’une séance de questions et réponses.

* Marc Sautet « Un café pour Socrate » Ed. Robert Lafond, Paris 1995

Pourquoi des Cafés-Philo ?

A l’heure où chacun se replie sur sa sphère privée, ou bien s’accroche à son identité, à l’heure où « les médias dit-sociaux » se révèlent être des « médias dissociants »*, à l’heure où le lien social se réduit trop souvent aux rapports marchands et aux rapports de pouvoir ou de séduction, il est important :

  • De faire vivre des lieux de rencontres où tout un chacun puisse, à l’écart des polémiques du débat médiatique ambiant, exercer sa capacité à penser par lui-même, tout en contribuant à une réflexion commune.
  • De promouvoir dans ce cadre, le dialogue et la discussion philosophique, dans une ambiance conviviale, où l’écoute de l’autre est condition de la pratique rigoureuse du questionnement mutuel et de l’argumentation rationnelle.
  • De permettre par-là, à chacun, d’examiner ses propres opinions par l’échange des arguments avec les autres.

Ainsi, cette « nouvelle pratique philosophique » qu’est le Café-Philo – à coté de la philosophie pour enfants, de la consultation philosophique, des ateliers de pratique philo dans différents lieux ou institutions (centre sociaux, associations de quartier, prisons …)  – peut nous aider à devenir des citoyens plus éclairés, capables de plus d’esprit critique et de discernement, pour faire vivre et renforcer nos pratiques et nos institutions démocratiques.

* Cette expression est de Philippe Viallon dans son livre Médias dit-sociaux ou médias dissociants ?

Le déroulement de la séance :

  1. Choix de la question:
    Chaque participant peut proposer une question qui l’interpelle. Le groupe choisit alors par un vote l’une des questions proposées.
  2. Problématisation :
    Le participant dont la question a été choisie explique pourquoi il se pose cette question. L’animateur et les autres participants l’interrogent alors pour l’aider à dégager et clarifier sa problématique (ce qui fait problème), en analysant les termes de la question, en en déterminant les enjeux, en identifiant les présupposés.
  3. La discussion :
    C’est le déroulement de l’enquête ou l’on essaie de répondre à la question posée, en respectant les règles. L’animateur est alors un facilitateur de parole. Il se doit, comme Socrate – en questionnant, en reformulant, en clarifiant les concepts utilisés, en identifiant les problématiques qui émergent – d’aider les participants à accoucher de leur propre réflexion. L’animateur est au service des idées des autres et non des siennes.
  4. Les maximes :
    A la fin de la séance, chacun est invité à proposer une maxime (en une phrase seulement) qui peut être en rapport avec ce que la discussion lui a suggéré, ou l’idée nouvelle qu’il a retenu de la discussion. C’est une affirmation, pas une question.

Les règles de la discussion :

  • Lever la main pour demander la parole. Ne parler que lorsque l’animateur vous l’a accordée.
  • Ne pas interrompre celui ou celle qui s’exprime.
  • S’interdire les apartés avec son voisin.
  • Ecouter les paroles dites, pour comprendre ce qui est dit, et non pas avec l’intention de répondre voire de contredire ! 
  • Parler au bon moment. Retarder ses réflexes d’intervention pour laisser les émotions s’apaiser.
  • Faire des interventions concises et précises. Na pas se laisser entrainer par son discours.
  • Chaque parole est prononcée pour tous.
    => Ne pas s’adresser à un autre participant en particulier mais à toute l’assemblée.
    => S’assurer que les autres suivent son argumentation.
    => Eviter les jargons particuliers. 
  •  La parole est donnée par l’animateur, en priorité à ceux qui n’ont pas encore parler.

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